Pour faire de la généalogie, il faut quelques qualités telles la patience, la persévérance, la curiosité, l’entraide…il faut aussi ne pas avoir certaines phobies. Prenons quelques exemples.

Un généalogiste ne doit pas être…

– généalophobe : il ne doit pas avoir peur des ancêtres. Le nombre d’ancêtres doublant à chaque génération, un arbre peut facilement atteindre 1000 personnes.

– numérophobe : il ne doit pas avoir peur des numéros. En effet, entre la numérotation sosa-stradonitz, la numérotation binaire, les numéros de dossiers, les numéros de case, le numéro de lecteur, les côtes…le généalogiste est entouré de numéros

– arithmophobe : il ne doit pas avoir peur des chiffres. Le généalogiste doit faire des calculs savants, calculer des dates de naissance quand il n’a qu’un âge approximatif au décès, élaborer des statistiques… Bref, beaucoup de chiffres.

– aupniaphobe : il ne doit pas avoir peur des insomnies, car inévitablement, à un moment ou un autre, le généalogiste oubliera l’heure qu’il est et aura passé une partie de la nuit sur le site des Archives départementales, à la recherche de l’acte manquant.

– bibliophobe : il ne doit pas avoir peur des livres. Livres de méthodologie généalogique, livres d’histoire.

– dicophobe : il ne doit pas avoir peur des dictionnaires. Dictionnaires des noms de famille, dictionnaires des lieux, dictionnaire des abréviations, le généalogiste a un choix varié de dictionnaires à sa disposition.

– gazettophobe : il ne doit pas avoir peur des journaux.

– buxidaphobie : il ne doit pas avoir peur des boîtes. Boîtes d’archives, boîtes de photos anciennes…

– myxophobie : il ne doit pas avoir peur de la poussière. Il faut bien l’avouer, les registres sont souvent poussiéreux.

– rupophobie : il ne doit pas avoir peur de la saleté.

– coïmetrophobie : il ne doit pas avoir peur des cimetières, parce que le généalogiste, comme les zombies et autres morts vivants, hante les cimetières.

– mnémophobe : il ne doit pas avoir peur des souvenirs, même si certains sont douloureux.

– mythophobie : il ne doit pas avoir peur des histoires, même si parfois, elles ne sont pas flatteuses ou font peur.

– nosophobie / pathophobie : il ne doit pas avoir peur des maladies. Même si la cause des décès n’est pas souvent indiquée sur les actes de sépultures, on peut parfois tomber sur un curé plus loquace. Et, on peut se féliciter de ne plus vivre à l’époque où la médecine s’apparentait parfois à de la cuisine expérimentale.

– thanatophobie : il ne doit pas avoir peur de la mort.

– topophobie : il ne doit pas avoir peur des lieux géographiques.

– géphyrophobe : il ne doit pas avoir peur de franchir un pont (propre et figuré).

– agyrophobie : peur des rues, de traverser une rue.

– héraldophobe : il ne doit pas avoir peur des blasons. Que ce soit un blason familial, un blason corporatif, ou le blason d’une commune, le généalogiste aura à faire avec un blason. Bon, j’avoue, certains blasons font un peu peur quand même.

– napoléophobie : peur de Napoléon. Napoléon a forcément changé la vie d’un de nos ancêtres.

– oïcophobie : il ne doit pas avoir peur des maisons.

– ecclesiophobie : il ne doit pas avoir peur des églises.

– graphophobe : le généalogiste ne doit pas avoir peur d’écrire, tout au plus peut-t-il avoir peur qu’on ne s’intéresse pas à ce qu’il écrit. Pour surmonter cette peur, rien de tel qu’un blog de généalogie.

– cyberphobie : il ne doit pas avoir peur des ordinateurs, un ordinateur, c’est bien pratique.

– molubdotémophobie : il ne doit pas avoir peur des taille crayons, quoi que…

En revanche, le généalogiste est…

– amnésiphobe : il a peur de perdre la mémoire, au moins celle de ses ancêtres.

– bélénophobe : il a peur des épingles (oups, ça c’est la phobie de l’archiviste).

– entomophobie : il a peur des insectes, ceux qui grignotent les archives et qui font des trous pile sur le nom de la mère du nouveau baptisé !!!

– leucoséphobe : il a peur de la page blanche, la sienne ou celle des registres.

Et le généalogiste peut être autophobe (peur d’être seul) car il ne sera jamais seul. Et oui, la communauté des généablogueurs est toujours présente pour aider, encourager, motiver, féliciter, partager…